| | | TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer |  |
| | Auteur | Message |
|---|
Luckileen Roscrowe
MESSAGES : 7
INSCRIT(E) LE : 14/07/2010
 | Sujet: TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer  Mer 14 Juil - 8:05 | |
|  (c) créditIDENTITÉ  Luckileen Nesshàn Roscrowe
STATUT fiancée
LIEU DE NAISSANCE bristol, angleterre.
AGE 24 ans
|
CARACTÈRE pince-sans-rire • susceptible • tenace • ringarde • névrosée • grande gueule • rêveuse.
GROUPE voyageuses
MÉTIER OU ÉTUDES hôtesse de l'air
AVEC QUI ÊTES VOUS VENUS ICI ? theodora, 10 mois, fruit de mes entrailles, si vous voulez tout savoir...
|
TRAVEL THE WORLD
♦ COMMENT SE PASSE VOTRE QUOTIDIEN ? Avant, tout était simple. Ça tournait autour d'une existence un peu hors du commun, parce que j'étais là trois jours par semaine, maximum. Dont un que je passais à me remettre du décalage horaire. Depuis qu'il y a Theo, c'est différent. Mon univers se résume à ses yeux bleus. Ce bleu azur qu'elle a hérité de moi. Je ne la quitterais jamais, si je m'écoutais. J'en oublie de manger à la regarder gazouiller et sourire, rire et pleurer. Le père de ma petite, mon fiancé, a du m'entraîner chez le psychologue pour voir si un truc clochait. On m'a simplement mis sur la touche, côté boulot. Je n'y vois pas d'inconvénient. Je passe plus de temps avec elle...
♦ POURQUOI VOULOIR PARTICIPER A L'AVENTURE ? J'étouffais à la maison. Les parents de mon fiancé qui venait toujours voir à un truc, s'attardant, s'extasiant plutôt, sur notre bébé. Je suis peut-être paranoïaque, mais à être trop présent, ça devient envahissant. Harassant. Fatiguant. Quand j'en ai parlé à Dastan, il m'a dit que je flippais. C'est en me réveillant en pleine nuit que j'ai fait l'acquisition de billet pour la croisière. Un seul billet. J'avais besoin d'espace. De me retrouver. De passer du temps avec Théodora. J'ai laissé une note, et je suis partie. J'ai laissé portable et iPhone derrière moi, en lui promettant de lui donner des nouvelles. Après tout, je l'aime, même si ça ne veut pas paraître, là, maintenant, je l'aime. Il m'a passé la bague au doigt, même s'il me connait bien. Trop bien. Si bien, après tout.
♦ PENSEZ VOUS QUE VOUS MÉRITEZ DE FAIRE CE VOYAGE ? Je ne sais pas si je le mérite, mais en tout cas, j'ai la profonde certitude que j'en ai extrêmement besoin. Le manque de détachement dû à mon arrêt de travail semble m'avoir rattrapé, et j'ai besoin d'air, de bouger, de faire un truc dingue, ce que l'on fait sur un coup de tête quand on a dix-neuf ans à peine. Bien entendu, rien de con, pas de conneries, plus maintenant que je suis maman. Maman, à 24 ans. Bordel, si quelqu'un m'avait soufflé ça y'a deux ans, j'y aurais pas cru. Pas une seule seconde. C'est bien la preuve qu'on change d'un trait, quand les choses vous tombent dessus.
♦ QUI EMMÈNERIEZ VOUS AVEC VOUS POUR CETTE AVENTURE ? La seule personne dont je voulais, c'est celle qui dort, là, maintenant, sur le lit, au creux de mes bras. Sa toute petite poitrine se soulève et se rabaisse au rythme de sa respiration, alors qu'elle dort, blottie contre mon coeur. J'en pleurerais presque de joie, si je n'étais pas si fière. Je me contente donc de fermer les yeux, de profiter de ce moment précieux et dont je me rappelerai toujours, songeant, avec un léger pincement aux trippes, que j'ai tout simplement foutu le camp de chez moi, à Bristol, pour venir ici, en croisière, sur un coup de tête. J'ai même amené ma fille, sans vraiment me préoccuper de l'avis de Dastan. Je ne sais pas s'il va comprendre un jour, mais je lui ai toujours dis que j'étais pas comme les autres. J'espère qu'il en avait capté toute la subtilité...
TASTE ME DRINK MY SOUL
« Je vais bien, je te dis. Laisse-moi tranquille » que je lance, exaspérée, à Dastan qui essaie, encore une fois, peut-être l'énième de trop, de comprendre pourquoi je suis comme ça. Je suis assise en tailleur sur notre lit, et je regarde des photos, l'avant Théodora, au fond « Tu vas pas bien Lucki. Je te connais, et ça, c'est pas toi ». Je lève la tête, croisant son regard, plongeant mon regard azur dans le sien, gris perle, et ça le fait frissonner. Ça le fait toujours frissonner. Il m'a dit que c'était au moment où j'avais posé mes prunelles sur lui qu'il avait su que j'allais être sienne. J'aurais pu m'en offusquer, parce que dit comme ça, ça à l'air incroyablement macho, mais Dastan l'est pas. Pas du tout, du moins, juste assez. C'est quoi, alors, mon problème? Même ça, aujourd'hui, ça m'énerve « Putain, mais tu fais un mélodrame pour une connerie, c'est pas croyable ». Sa lèvre tremble. Moi, c'est mon coeur qui se brise de le voir comme ça. D'être responsable de ça. Il passe la main dans ses cheveux, nerveusement, s'approche du lit, de moi, pose un genou sur le lit « Arrête, c'est pas comme ça que tu vas trouver une façon d'te lâcher. J'te lâcherai jamais, même si t'es plus têtue qu'une mule et que t'es incroyablement belle quand t'es en colère ». Je me radoucis, et je tends la main pour la poser sur sa joue. Mon coeur bat la chamade. Il s'approche et presse ses lèvres contre les miennes, légèrement hésitant. Voyant que je réponds en agrippant le col de son chandail, il se laisse aller. Enfin. Le plus important, c'est que je me détends. Je me décrispe. Je me soulève d'un trait, revenant à la vie. Celle que j'ai, que j'aime, que je n'échangerais pour rien au monde. Un fiancé dont je suis raide dingue, une petite fille parfaite qui gazouille dans son parc, un adorable chiot qui s'appelle Percy et...
« J'suis tellement désolé Dastan » que je bredouille, ravalant mes larmes et la boule qui m'étouffe en bloquant complètement ma gorge. Je sais que ce que je m'apprête à faire, c'est pas bien. Pourtant, ma fille collabore de manière inattendue, maintenant un silence total, ce qui n'est vraiment pas dans ses habitudes. Bébé s'accroche à mes cheveux, les yeux grands ouverts, comme si j'étais la septième merveille du monde. Ça me donne le courage de poser mes lèvres sur le front de mon fiancé, déposant un court mot sur la table de chevet alors que je pars en catimini prendre le taxi qui attend devant la maison. On s'est disputé encore, à cause de ses parents, de leur implication dans les décisions concernant Theodora, et même Dastan et moi. Ils insistent pour dire que je devrais être suivie, je suis peut-être en train de leur donner la confirmation qu'ils attendent comme des oiseaux de proie, mais je n'y pense pas. Tout ce que je sais, c'est que je dois foutre le camp. Tout de suite. Maintenant. Parce que je ne crois pas en avoir de nouveau le courage dans une minute, une heure, un jour. J'ai à peine mis le pied dans le taxi que Theodora se met à pleurer, soudain inconsolable. Je la berce tant bien que mal, mais rien n'y fait. Je me sens mal. J'ai la nausée. Je serre son petit corps contre moi, et je ferme les yeux, m'assoupisant, l'esprit loin d'être en paix.
J'émerge d'un sommeil particulièrement profond, battant des paupières, passant la langue sur mes lèvres, affreusement sèches. Ouvrant les yeux, je porte les doigts à ma bouche, on dirait qu'elles sont enflées, mes lèvres, comme si... « Lucki ? ». Ma fille ne parle pas. Quand je dors avec elle, je porte des vêtements. Je n'ai pas de courbatures. Je n'ai pas d'affreux mal de crâne. Je détourne la tête « Cole ? ». Je passe la main dans mes cheveux, complètement paniquée. Ça fait quelques jours à peine que je suis à bord du navire. Quelques jours à peine que j'ai planté mon fiancé avec un mot en lui disant que je devais m'éloigner, faire le point, reprendre des forces et de lui revenir comme il le méritait, c'est-à-dire cette étudiante un peu bizarre dont il était tombé amoureux, à la fac. Si les petits flirts de rien du tout avec Cole m'avait paru inoffensif, au début, je ne peux pas en dire de même là, maintenant, alors que je prends conscience de la gravité de mon geste. Je braque mon regard dans le sien, pose le drap sur ma poitrine, assise en tailleur, comme d'habitude « Théodora. Elle est... ». Il mord sa lèvre. Passe sa main dans ses cheveux, soulignant à quel point il était canon, torse nu. Je me rappelle que le pauvre n'a que 21 ans. Je frissonne. Je pense à ma fille. Je suis une putain de mère de merde, j'ai... enfin, ma fille, où elle est? « Une hôtesse qui a elle-même un gosse t'a offert de l'amener à la garderie, ce matin ». Je regarde l'heure. 17h. J'ai dormi après m'être envoyé en l'air, vraisemblablement - mon estomac bourdonne - et je tâte le lit à la recherche d'un morceau de vêtement à passer « J'dois aller la prendre ». Alors que je me redresse, il attrape mon poignet, me ramène à lui. Un frisson me traverse toute entière. Prenant possession de mes lèvres, il pose sa main sur ma nuque, approfondissant notre baiser « Ça ferme à 20h, on a le temps » qu'il murmure, contre mes lèvres. Mon corps réclame tout entier son attention, j'ai honte, j'ai tellement, tellement honte. Tellement envie aussi, je suis dévorée par la passion et l'horreur « Je suis fiancée, Cole ». Aucune réaction, je reprends « J'ai une gosse, et t'es à peine majeur... ». Je le froisse, cette fois, à en voir sa tête. Il recule légèrement, avant de poser ses mains sur mes hanches, ses doigts brûlants sur ma peau glacée « J'en avais envie. T'en avais envie, et puis on se doit rien, après tout ». Alors qu'il se retourne pour enfiler une paire de boxer, je saute pratiquement pour l'empêcher de se redresser, il éclate de rire en me faisant prendre place sur lui, à califourchon, se redressant légèrement, reprenant son sérieux. Plus je le fixe, et moins j'ai envie de partir. C'est pas bon. Pas bon du tout « C'est malsain ». Il replace une mèche de mes cheveux « De quoi tu parles? ». Mon regard bleu azur croise le sien, s'y accroche, y cherche une réponse « Toi et moi. Ça, et le fait que j'ai envie de recommencer là, maintenant ». Il ne répond pas. Du moins, pas avec des mots. C'est beaucoup, beaucoup mieux...
- Spoiler:
PSEUDO/PRENOM: AGE: la majorité, alors bas les pattes, amateurs de mineurs! FILLE OU GARÇON ? mademoiselle, je vous prie STAR SUR L'AVATAR: alexis bledel  COMMENTAIRE: le scénario avec Fonseca était divin, mes hommages =D
Dernière édition par Luckileen Roscrowe le Mer 14 Juil - 9:29, édité 1 fois |
| | | | 
Cora A. Cohen
MESSAGES : 210
NE(E) LE : 08/09/1993
INSCRIT(E) LE : 11/07/2010
ÂGE : 30
MOOD : fatiguée
| | Sujet: Re: TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer Mer 14 Juil - 9:12 | |
| Bienvenue
et alexis bledel ♥ |
| | | |
Luckileen Roscrowe
MESSAGES : 7
INSCRIT(E) LE : 14/07/2010
| | Sujet: Re: TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer Mer 14 Juil - 9:31 | |
| DE RAVIN 
merci beaucoup.
fiche terminée.
est-ce qu'il serait possible de réserver aaron johnson pour mon scénario, parce que je vais dormir & que je veux pas prendre le risque de me faire dépasser (aa)? |
| | | | 
Julian A. Hopkins
MESSAGES : 354
INSCRIT(E) LE : 11/07/2010
| | Sujet: Re: TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer Mer 14 Juil - 9:36 | |
| BLEDEL 
Bienvenue ! |
| | | | 
Jaylon Burckley
MESSAGES : 32
INSCRIT(E) LE : 11/07/2010
| | Sujet: Re: TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer Mer 14 Juil - 10:18 | |
| BIENVENUE
Je voulais aussi prendre Johnson, mais j'ai vu un membre commencait sa fiche avec lui. Après, je en sais pas. Bledel est un très bon choix  |
| | | |
Luckileen Roscrowe
MESSAGES : 7
INSCRIT(E) LE : 14/07/2010
| | Sujet: Re: TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer Mer 14 Juil - 14:19 | |
| Han, j'avais pas vu sa tête dans le bottin des avatars x)
Enfin, merci, au fait, Gaspard est un génialissime choix aussi 
SAMUEL
merci! |
| | | | 
Swann-Aylin Wakefield
MESSAGES : 414
INSCRIT(E) LE : 08/07/2010
MOOD : Bonne.
| | Sujet: Re: TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer Mer 14 Juil - 14:21 | |
| On ne réserve les avatars que si le membre le demande (: Mais en effet un membre a déjà commencé sa fiche avec Aaron.
Ta fiche est parfaite, tu es donc validée 
Bon jeu parmi nous  |
| | | |
Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer | |
| |
|
| | | | | | TERMINÉ - roscrowe ♠ le sable me brûle les pieds, me donnant une raison, enfin, d'étouffer | |
|
| Page 1 sur 1 | |
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
Accueil