une famille plus que parfaite.

Je me retournais sur mon lit, une fois, puis une seconde. Il faisait chaud et j'avais du mal à dormir. Le petit réveil posé sur ma table de chevet indiquait huit heures trente. Malgré les mises en garde du capitaine, nous avions laissé le petit hublot ouvert pour bénéficier d'un peu d'air frais. Les cris de mouettes parvenaient à mes oreilles. Je rabattis la couverture sur mon visage. N'arrivant pas à trouver le sommeil je réfléchis -si toutefois mon cerveaux ô combien minuscule me le permettait- à une activité. Autrement dit que faire sur un bateau en pleine mer à à peine neuf heures du matin. Une seule chose me vint à l'esprit, la piscine. Lorsque j'étais à Londres je n'y allais jamais, au lycée j'avais trouvé les pires excuses du monde pour ne pas m'y rendre. Et voilà que je décidai d'aller faire quelques longueurs ? L'air marin me faisait vraiment tourner la tête. Je passai trois heures à choisir un maillot de bain avant d'embarquer finalement celui d'Alexya, ma meilleure amie de colocataire. Je lui laissai un rapide mot sur la petite table basse pour ne pas qu'elle s'inquiète. « Salut copine, ici captaine tortue. Je pars faire quelques longueurs, vas savoir pourquoi. A toute. PS. j'ai pris ton maillot de bain. Oui le noir. » J'enfilais le maillot et nouait sur mes hanches un paréo blanc. Le bruit de mes claquettes à talons résonnait dans les couloirs. Je passais devant une grande horloge qui indiquait neuf heures vingt cinq. Quelle heure pouvait il être à Londres? Que faisait Kylian, ah non c'est vrai, lui il fallait que je l'oubli et vite. Ayant une moyenne en mathématiques avoisinant les cinq, je ne me risquai pas à faire le calcul. J'arrivai à la piscine, je ne m'y étais rendu qu'une seule fois depuis le début du séjour, pour bronzer. Je posais mes affaires sur un transat avant de plonger. L'eau était vraiment bonne. Après quelques longueurs je sortis de l'eau et m'assis au bord du bassin, les pieds dans l'eau. J'entendis le petit portique s'ouvrir. Quelqu'un arrivait. Le soleil m'empêchait de voir le visage du nouveau arrivant. Je mis ma main en visière. Je connaissais ce visage.

It's good to see you.
feat ; Jules and Swann

Même si Swann et Damon refusent d’adresser la parole à leurs parents à nouveau, leur famille a toujours été très unie. Avant qu’ils décident de séparer les jumeaux cette famille était une famille, unie et particulièrement heureuse et même si parfois cette relation entre sa famille et elle lui manquent, Swann s’est promise de ne plus jamais les pardonner et Swann tient ses promesses. Une des choses qui lui manquent aussi beaucoup, c’est les vacances passées à Londres avec ses oncles et sa cousine, Jules. Elles sont très proches et très complices, et cette distance est parfois très pesante, mais la vie est ainsi, nous ne pouvons rien y faire. Quand elles étaient petites, les gens croyaient que les deux jeunes filles étaient de vraies sœurs tellement elles étaient proches, proches au point de parfois demander à avoir les mêmes vêtements pour aller se balader dehors. Swann s’attendait à croiser tout le monde sur ce bateau, mais jamais elle aurait cru pouvoir y croiser sa cousine de Londres, jamais elle aurait pensé voir Jules sur ce bateau. C’était une belle journée et le soleil tapait fort, et même si Swann détestait le soleil et la chaleur, elle avait décidé de se rendre à la piscine pour en profiter un peu, histoire de bronzer un peu malgré cette haine pour cette chaleur étouffante. Il était encore très tôt et la piscine était presque vide, cela ne dérangeait en aucun cas Swann, qui aimait la calme. Une fois arrivée à la piscine elle vit une jeune blonde assise près de la piscine et d’un coup sec elle laissa tomber ses affaires. « Jules ?! » Elle venait de poser la question même si dans le fond elle savait très bien que c’était sa cousine, mais peut-être que c’était un rêve, peut-être qu’elle était en train de délirer. Elle s’empressa alors de ramasser ses affaires et de s’approcher de cette blonde ravissante pour enlever ses doutes. Une fois arrivée près de cette supposée cousine, ses doutes s’en allèrent, c’était Jules. Elle n’en revenait pas. Mais une chose était sûre, elle allait pouvoir rattraper le temps perdu pendant ses quelques mois ici, sur le bateau. « Je suis tellement contente de te voir. Tu m’as tellement manqué ! »